24.10.13

Festival du film oriental à Genève

Le Festival du film oriental à Genève est une manifestation culturelle organisée chaque année à Genève par l’association du FIFOG. Cet événement qui en est déjà à sa huitième édition à pour but, à travers la projection d’œuvres cinématographiques, de promouvoir les échanges interculturels entre l’Orient et l’Occident, ce qui donne lieu à d’intéressants débats, rencontres et dialogues au sujet de certaines thématiques propre aux régions du Maghreb.
Cet ambitieux projet à la fois artistique et culturel s’adresse aux cinéphiles du monde entier, aux nouvelles générations de cinéastes, et a pour objectif d’alimenter de façon constructive les débats sur les valeurs citoyennes et humanistes. Ce festival, désireux de privilégier la production du court métrage, vise à présenter des films réalisés par des cinéastes provenant des pays d’Orient et traitant du rapport de ces contrées avec le monde occidental , d’attirer le regard des autres cinéastes internationaux et de susciter en eux la réflexion sur les réalités politiques, économiques et sociales, souvent problématiques de ces régions.
Le FIFOG, souhaite également établir un dialogue visant à favoriser les échanges culturels entre la Suisse et les régions du Maghreb en encourageant la distribution, la diffusion et la projection de fictions et de documentaires traitant de ces régions dans les salles de cinéma suisses, mais aussi d’encourager et de promouvoir les films suisses qui traitent de ces pays. Le FIFOG prévoit aussi une programmation spécialement destinée aux enfants dans le but de les sensibiliser à la diversité culturelle, linguistique et religieuse du monde, ouvrant ainsi une véritable fenêtre sur l’Orient.
Si de sérieux thèmes y sont abordés, comme les droits de l’homme, la démocratie, ou le rôle du cinéma en tant qu’élément pacificateur socio-politique, l’humour, la musique et la bonne humeur sont également au rendez-vous. Les enfants y ont également leur place : deux projections leurs sont dédiées autour d’un brunch oriental organisé tout spécialement pour eux.
Les amateurs de cinéma du monde entier louent leur logement lors des festivals à l'étranger sur des sites d'annonces très sollicités lors de tels évènements. Si vous en faites partie vous aussi, n’hésitez pas à vous joindre à eux consultant le site tayara.

octobre 2013 - de notre correspondante -

3.2.10

L'opinion d'un anonyme : « Michael Jackson crucifié » ?

Michael est-il mort ? par x

Finalement, pour moi, le vrai problème n'est pas tant qu'il soit ou non décédé. Non. Pour moi, la véritable difficulté est de devoir, dans cette jungle médiatique ordurière, me faire juge et partie de ce que je lis, dans l'espoir d'avoir une opinion objective. Comme s'il fallait rajouter cela à notre peine à tous ...
Car ce qui nous empêche de penser Michael mort, ce n'est pas l'admiration (je ne dis pas amour, c'est tellement galvaudé !) qu'on lui porte. Du tout ! C'est la surenchère médiatique, cette même boulimie de la news, la plus crade possible de préférence, qui (si, en fait) l'a tué.
Michael a rêvé de fuir cette ignominie dans laquelle on l'a enfermé à 8 ans. Michael a rêvé de claquer la porte, et peut-être même, aussi bon et gentil soit-il, a-t-il rêvé d'éclater la gueule de Tom Sheddon. Pour peu qu'on connaisse un peu ses textes, c'est limpide. Ils l'ont mis à terre et ont tout tenté pour le salir et profiter de lui. Mais Michael n'a pas eu le temps de fuir, aussi Invincible soit-il, ils l'ont tué avant ... A petit feu, sournoisement
Quelle colère, quel dégoût !! Et devant cette ironie, tout ce qu'il nous reste, ce sont des articles contradictoires dans lesquels le flou et la suspicion de meurtre ou de machination sont omniprésents. Alors oui, il est vivant. Parce que si LUI est mort dans CES circonstances et dans CETTE ironie, alors l'être humain n'a plus grand chose à espérer ...
Jamais "les autres", "le genre humain", ne sont allé aussi loin à chercher à nuire à quelqu'un de profondément gentil sous prétexte de différence. JAMAIS. Même un certain crucifié n'en a pas autant roté, alors qu'il était un peu plus retord ... Alors merde, si vous voulez l'explication sociologique de la croyance en la résurrection, regardez seulement à quel point certains voient l'horreur et la cruauté que nous sommes capables d'infliger, gratuité, pour le plaisir, le divertissement, et combien les autres se réfugient dans l'hypothétique seconde chance pour se faire pardonner de n'avoir rien pu faire de plus... Mais ni Dieu ni résurrection n'existent, juste notre connerie ! Aller je parie que dans 450 ans on priera Saint Michael de nous pardonner pour nos offenses. Pardon mon cul ! Tous au bûcher, c'est tout ce qu'on mérite ! la gerbe, ah, oui, la grosse gerbe !
31 janvier 2010 21:46

31.1.10

3 réponses aux questions sur le décès de Michael Jackson


Le nombre de messages (articles, vidéos et surtout commentaires) circulant sur internet par rapport à Michael Jackson n'a rien en fait pour surprendre. Trois réponses sur la popularité de MJ, les circonstances de son décès et le fait même de sa mort (« est-il vraiment mort? » )

Première réponse.
Faut-il rappeler que cet artiste d'une immense qualité musicale a également dépassé tous les records commerciaux en terme de ventes de disques ? C'est Michael Jackson, par ses propres titres et par la vente des albums des Beatles dont il a acquis les droits, qui a tout simplement sauvé le marché du disque au cours du deuxième semestre 2009, un fait marquant du MIDEM qui se déroulait cette semaine à Cannes.
Deuxième réponse.
Les interrogations sur « les causes du décès » ne sont pas non plus surprenantes, les conditions de celui-ci étant pour le moins particulières...
Troisième réponse.
Le fait qui interpelle sans doute le plus est la prolifération de messages et débats sur le thème « Michael Jackson est-il vraiment mort? ». La tendance spontanée de beaucoup d'internautes découvrant qu'un nombre étonnant de personnes ne croient pas à la mort de Michael Jackson est de traiter ces dernières d'illuminées, de fous, d'immatures ne parvenant pas à faire leur deuil.
Bien entendu cette question rentre de plain pied dans la thématique du blog Medianalyse (cf propositions de définitions). Le travail entrepris depuis juillet 2009 par l'auteur du blog à ce propos devrait inciter d'abord à la prudence et au respect des opinions diverses sur un aussi grave sujet.
La première exigence qui me paraît se poser est de faire un complète distinction entre les faussaires et les personnes honnêtes troublées par des éléments réellement déconcertants qui ont été conduites par ces derniers à adopter une position à contre-courant de l'évidence : Michael Jackson est décédé. Nous y reviendrons et sommes toujours ouverts au dialogue avec ceux qui veulent approfondir le sujet : dans le respect et la correction à l'égard de ceux qui pensent autrement, s'il vous plait...

30.1.10

Internet rend-il con ? Et l'écriture ?

Les blog et l'écriture : de vrais dangers

Dans l'émission Questions de génération sur France 4 sur le thème « l'internet rend-il con? », le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a mis en garde contre un « vrai danger » : « les blogs avec les informations que les gens diffusent dans un relatif voire un complet anonymat ».
Sur ces blogs, n'importe quoi prend l'allure de vérités. L'anonymat protège les auteurs. Une « intox » passe pour de l'information.
De nombreux exemples, sur lesquels nous reviendrons, peuvent être cités à l'appui de cette prise de position du Ministre, à approfondir puisque telle est la vocation de ce ...blog!
Regrettons simplement pour l'heure que Frédéric Mitterrand se soit arrêté à mi-chemin dans une prise de conscience salutaire. Car si l'on remonte à la source du danger, il faut commencer par l'invention de l'écriture sans laquelle les auteurs de lettres anonymes et autres dangereux pamphlétaires ne séviraient pas. Telle était d'ailleurs la démarche de l'auteur (?) de cet article en créant le groupe -que vous êtes invités à rejoindre- « Facebook est le pire fléau depuis l'invention de l'écriture »

signé : ?

29.1.10

Facebook? Twitter ? Ou autres si aff.

Bien de l'eau et combien de méga bits ont coulé sous tous les ponts du monde depuis mon message précédent concernant Facebook.

Depuis lors, j'ai largement exploré la galaxie des réseaux sociaux tout en progressant lentement dans la blogosphère.

Twitter est ma dernière exploration en date, mais d'autres réseaux moins « mondialement connus » méritent qu'on s'y intéresse tels que le petit français du sud Twikeo et son cousin Kisster : rien que les noms sont déjà des trouvailles...

Avec mes partenaires, je suis en train de visiter et de tester la vidéo-blogo-sphère ainsi que les moteurs de recherche.

Nous en reparlerons...avec vous, peut-être ? Mais rien, franchement rien, ne vous oblige à laisser un com' : mais à « poser un bref », pourquoi pas ? (les explicaitons sont sur le blog principal)

JV

23.8.08

Je m'inscris sur Facebook !

Aujourd'hui, Myspace c'est dépassé, Second Life c'est ringard, l'endroit où il faut être c'est Facebook.

« Facebook est un réseau social qui vous relie à ceux qui comptent pour vous ».

Cet après-midi, c'est mon ami Ben qui m'a vivement recommandé de créer également ma page Facebook : « l'avantage avec Facebook est que l'on peut suivre pas à pas le développement de tes activités, ton itinéraire, tes projets passés et en cours... ».

Je me suis aussitôt inquiété du « flicage » que cela peut provoquer! « Mais non, pas de problème, seuls tes amis peuvent lire ton profil Facebook ». Rassurant? A condition de tenir bien à jour sa liste d'amis, j'imagine : certains restent, d'autres passent et qu'advient-il quand l'amitié trépasse?

Quelqu'un à qui tu dois quelque argent par exemple, grand ami sur Facebook, simple hypothèse car je ne dois rien à personne et ne suis pas (encore) inscrit à l'heure où j'écris ces lignes, te téléphonera pour te dire : j'ai retrouvé ton numéro de téléphone et je vois que les affaires marchent bien...

Mais le pire serait d'être retrouvé par quelqu'un qui te doit de l'argent, lui, ou encore qui t'a fait une crasse récemment. Un ami qui t'a fait une vacherie. Ce sont les pires, mieux vaut deux bons ennemis qu'un mauvais ami, tout le monde sait ça. Facebook ou not Facebook?

Ces informations trouvées sur Bibangblog.net (11/09/2007) ne sont pas pour m'inciter : « Valerio Motta, le responsable des jeunes socialistes que j’ai rencontré à La Rochelle, se demande si on ne va pas avoir "les municipales Facebook", après "les présidentielles Dailymotion". Il parait que Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, a "créé son profil.

Et les faits-divers inquiétants, indispensables ingrédients de tout buzz qui se respecte, ne manquent pas au cocktail. 20 Minutes nous apprend ce matin qu’un "groupe anti-Islam sème la zizanie dur Facebook". Mais que fait la police ? Au Canada, un groupe de salariés ont failli se faire licencier parce qu’ils disaient du mal de leurs supérieurs sur Facebook (avis aux lycéens : ce n’est plus sur ton blog, qu’il faut tailler des costards à la proviseure. Va sur Facebook).

Ainsi se nourrit le buzz, qui va accroître la notoriété, et donc l’audience, et donc le prix, et donc le buzz (etc) de cette nième machine cool et sympa à faire plier les banques et craquer les chefs. Machine, surtout, à collecter des données personnelles, et à vendre aux annonceurs des publics de plus en plus ciblés. A ce propos d’ailleurs, des inquiétudes grandissent sur la non-confidentialité des données personnelles enregistrées par les utilisateurs de Facebook. L’appartenance à Facebook ne risque-t-elle pas d’encourager le "vol d’identité"

Mais puisque mon ami Ben me l'a conseillé, je m'inscris sur Facebook et on verra bien : je ne vais tout de même pas me laisser influencer par les médisants!

22.7.07

L'objet de la médiologie.

QU'EST-CE QUE LA MÉDIOLOGIE ?

Élucider les mystères et paradoxes de la transmission culturelle - tel est le but de la médiologie.
On s'efforce de comprendre comment une rupture dans nos méthodes de transmission et de transport suscite une mutation dans les mentalités et les comportements et, à l'inverse, comment une tradition culturelle suscite, assimile ou modifie une innovation technique.
Le regard, plus généralement, porte sur les interactions technique/culture, au carrefour des formes dites supérieures de la vie sociale (religion, art, politique) et des aspects les plus humbles de la vie matérielle (usuels, banals, triviaux).

La médiologie n'est pas une doctrine, ni une morale. Encore moins une «nouvelle science». C'est avant tout une méthode d'analyse, pour comprendre le transfert dans la durée d'une information (transmission). Non un domaine spécial de connaissance (comme l'est la sociologie des médias) mais, plus largement, un mode original de connaissance, consistant à rapporter un phénomène historique aux médiations, institutionnelles et pratiques, qui l'ont rendu possible. On se conduit en médiologue chaque fois qu'on tire au jour les corrélations unissant un corpus symbolique (une religion, une doctrine, un genre artistique, une discipline, etc.), une forme d'organisation collective (une église, un parti, une école, une académie) et un système technique de communication (saisie, archivage et circulation des traces). Ou, plus simplement, quand on met en ligne un dire, la façon de le dire et qui tient à le redire.

Nombreux et multinationaux sont les défricheurs et précurseurs du champ médiologique entendu comme l'exploration du monde symbolique par le biais logistique : Victor Hugo («ceci tuera cela»), Walter Benjamin, Valéry, McLuhan, Walter Ong, etc. La médiologie s'efforce de donner cohérence, intelligibilité et prolongements aux intuitions des grands pionniers, pour contribuer à ce qui pourrait un jour ressembler à une écologie de la culture.

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